À propos

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Je m’appelle Cécile, je vis à Rouen en Normandie avec ma famille et un chat qui s’assoit très souvent sur mon fauteuil de bureau, ce qui m’a empêchée longtemps de dessiner autant que je l’aurais souhaité.
D’accord, si j’arrête de blâmer mon chat, je peux dire que j’ai commencé le dessin il y a longtemps mais que j’ai mis des années à comprendre que je voulais en faire mon métier…

Enfant, je dessinais beaucoup, j’aimais inventer des histoires et je me passionnais pour la bande dessinée. J’ai même insisté pour qu’on me coupe les cheveux comme Marion Duval, le personnage d’Yvan Pommeaux, tant je l’admirais… j’ai découvert qu’en dessin on peut faire ce qu’on veut avec ses cheveux, mais pas forcément dans la vraie vie… Mes cheveux ont repoussé, j’ai participé à des concours de dessin et de bande dessinée, dont celui de Darnétal où un ami et moi avons remporté le premier prix. Je suis rentrée au lycée et j’ai voulu me rapprocher de mon métier de rêve. J’ai obtenu mon bac L option arts plastiques, puis, retournement de situation, j’ai décrété que même si j’aimais bien griffonner dans les marges de mes cahiers, j’avais envie d’aller à la fac comme dans les films (crise d’adolescence tardive).

Comme on aurait pu s’en douter, j’ai airé un moment entre mes cours de psycho et des petits boulots pour finalement admettre que le dessin me manquait (mes parents avaient raison).
J’ai donc intégré l’école d’arts du Havre durant 3 ans. J’en suis sortie avec un diplôme d’arts graphiques mais paradoxalement assez peu de connaissances techniques et de certitudes quant à mon avenir professionnel.

J’ai eu la chance d’être embauchée dans plusieurs entreprises de graphisme qui m’ont beaucoup appris sur ce métier. Au fil des années, j’ai mis en page des documents de toutes sortes, créé des chartes graphiques, conçu des visuels pour tous types de supports. J’aimais beaucoup ça mais il me manquait le dessin que j’utilisais trop rarement dans mon travail.

Une décennie plus tard, lors d’un voyage en Nouvelle Calédonie, j’ai tenu un journal dessiné. Là (eurêka), j’ai réalisé (enfin) que le dessin me passionnait et, alors que j’avais franchement délaissé mes crayons, j’ai redécouvert la joie d’observer, d’imaginer, de tracer, de mettre en couleur… Avec mes enfants, je me suis replongée dans les livres jeunesse et, avec mes amis, dans la bande dessinée.

Aujourd’hui, je suis toujours employée comme graphiste mais je suis aussi illustratrice freelance. J’aime utiliser des crayons de couleur, de l’aquarelle, des feutres, autant qu’un ordinateur et une tablette. Ce que je préfère dans ce métier c’est qu’on ne s’arrête jamais de progresser et qu’on ne sait pas dans quel nouveau projet on se lancera ensuite (le vôtre peut-être). Les possibilités sont infinies !

Je suis très heureuse. Mon chat un peu moins.

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